Pourquoi un blog photographique ?

Le portfolio photographique a quelque chose de figé et d’épuré. L’avantage du blog est de pouvoir ajouter la dimension humaine et anecdotique qui font de certains clichés des souvenirs particuliers.

Ainsi ce selfie, qui ne se distingue pas particulièrement d’un point de vue photographique, a un sens tout particulier à mes yeux. Réalisé par -45°C, dans les montagnes de l’archipel du Spitzberg, je souriais, car la météo dégagée annonçait de magnifiques conditions pour observer l’éclipse de soleil. Le spectacle s’est révélé à la hauteur du reste du voyage : incroyable !

Pourquoi attendre quelques mois avant de travailler ses photos est-il intéressant ?

La photographie est affaire de regards. Avant même de porter l’appareil photo à ses yeux, il y a le regard porté sur le monde : l’œil du photographe. Vient ensuite le regard à travers l’objectif. Plus technique, l’outil fixant des limites. C’est avec l’expérience que le photographe gagne en efficacité pour tirer le meilleur de ces contraintes et aller parfois au-delà de ce que l’œil a vu de prime abord.

Mais le regard du photographe ne s’arrête pas là. Il voit la photo à nouveau une fois celle-ci transférée sur l’écran de l’ordinateur pour être traitée, sauvegardée, voire imprimée. Travailler ses photos après les avoir laissé reposer un moment permet d’avoir ce regard neuf et d’aborder le traitement de ses clichés avec une approche réellement photographique, dépassant le simple zèle sur photoshop.

Trois exemples

Ce que j’ai vu et voulais montrer. Au début de la randonnée, jouant à cache-cache, les sommets se montraient timides dans leurs voiles de nuages. La percée éphémère contrastait avec le caractère très ancré des blocs de pierre ancrés dans l’herbe en contrebas. J’ai donc cadrer de sorte à montrer ces deux éléments. Lors du traitement de l’image, j’ai accentué l’exposition de ces deux éléments pour qu’ils ressortent et dialoguent.

Ce que je n’avais pas remarqué et que j’ai “re-vu”. Le fait de revoir cette image après quelques mois m’a permis de remarquer le lien entre les deux éléments précédent, à savoir les verticales tracées tant par les rochers que par les troncs des sapins. J’ai donc ajusté l’exposition pour souligner cette verticalité. Le résultat est fidèle à mon premier coup d’œil et le traitement de l’image n’a pas dénaturé mes intentions.

Le détail qui apporte un plus. Dans cet autre cliché, ce sont à nouveau les correspondances entre les sommets et les rochers en contrebas qui m’ont frappé et que je voulais mettre en avant.

Ce qui m’avait échappé, c’était la présence de randonneurs dans la partie éclairée du sentier, à gauche de l’image. Un détail, certes, mais qui permet de donner discrètement l’échelle du paysage pour mieux en mesurer la grandeur. J’ai donc légèrement accentué les jeux de lumière pour que non seulement l’œil aille vers les rochers, mais passe aussi sur ces personnages.

Ce que je n’avais pas vu. Dernier exemple, ce panorama de la vallée qui me plaisait parce que le regard était guidé par le chemin vers le col où les nuages déversaient les ondées. Ce que je n’avais pas remarqué, c’était le miroir créé par les nuages jouant le même rôle.

Le “mouvement” général de la photo étant devenu évident, le reste du traitement de l’image s’est imposé de lui-même : jouer sur les contrastes des lignes dans l’herbe qui pointent dans la même direction et assombrir le chemin pour souligner l’écho entre ciel et terre plutôt de de les antagoniser. Au final, le résultat dépasse mon intention initiale et ce nouveau regard apporte une réelle valeur ajoutée.

Avez-vous aussi déjà expérimenté ce genre de re-découverte ?

Comment faire des photos plus créatives?

Le parc de la ville est se recouvre de tulipes chaque année. Les hordes de photographes les suivent de près et il est facile de comprendre pourquoi tant les fleurs sont belles. L’envie d’immortaliser ces œuvres éphémères est compréhensible. Mais comment aborder un sujet aussi vu et revu? Comment apporter une note créative et personnelle?

Plutôt adepte des paysages, les hordes d’admirateurs — même le matin ou le soir — rendent cette approche difficile. Il me faut donc trouver autre chose, sans pour autant avoir d’objectif macro qui me permettrait de jouer avec les incroyables détails de chaque variété. C’est finalement en prenant le temps de flâner que mon sujet m’est venu tout naturellement : les tulipes individualistes. Comme toujours, au moment de planter les bulbes, certains “intrus” se sont glissés dans le lot et détonnent avec brio dans les massifs. Un sujet simple et inspirant.

Un sujet qui ressort naturellement

Outre la facilité de définir le sujet — le cadrage central sera souvent de mise —, l’exercice est intéressant pour soigner la composition. Dans l’exemple ci-dessus, il a fallu ajouter une tulipe rouge en premier plan, hors plan focal, ainsi que deux autres de chaque côté pour définir l’espace du sujet. Notez celles à l’arrière plan qui donnent un peu de profondeur, sans trop attirer le regard en dehors de l’image. Il aura fallu trouver le bon angle de prise de vue.

Malgré la lumière uniforme, l’intensité du blanc a nécessité de pousser la luminosité du violet lors du traitement.

Cette approche testée et ces quelques règles assimilées, la série peut continuer. Il devient aussi alors plus facile d’isoler des fleurs de leurs congénères, mêmes lorsque ceux-ci sont pareils. La profondeur de camp est particulièrement à surveiller : trop petite ou trop grande, votre sujet ne sera pas assez détaché de son environnement bien rempli.

La perspective permet ici de créer l’impression d’une fleur en tête de rang pour mieux la mettre en évidence.

La lumière peut elle aussi jouer un rôle pour mettre en avant une fleur. En début ou fin de journée, lorsque la source de lumière est filtrée par les éléments environnants, tel qu’un arbre, il est possible d’avoir une fleur qui se démarque. Il faut alors agir vite pour profiter d’un éclairage doux et précis à la fois.

En plus de découvrir les massifs de fleurs sous un angle différent, l’exercice est un excellent moyen d’améliorer ses compétences en terme de photographie.

Les arbres peuvent-ils raconter une histoire sur un cliché?

En sélectionnant les photos que je souhaite garder après une sortie — au-delà des critères techniques, tels que netteté, exposition, etc. —, je me rends compte qu’un critère que j’utilise souvent de façon plus ou moins inconsciente est l’histoire transmise par le cliché. Par exemple, ci-dessous, le pin isolé qui se détache des autres arbres semble être la risée des bouleaux en second plan. L’espace vide dans le coin supérieur droit accentue cette effet.

De même le “mouvement” que les arbres impriment au regard au sein d’une image peut aussi servir de cadrage en filigrane sur une composition complexe, comme en témoigne le cliché suivant :

Outre les herbes plus foncées qui guident l’oeil dans la photographie, tandis que les différents arbres maintiennent le regard à l’intérieur. Non? Regardez bien et comparez avec la version annotée qui suit.

Cette fonction de guide se retrouve dans cette autre vue, où les bouleaux plus sombres encadrent le cours d’eau gelé pour guider le spectateur vers ce couple qui se détache sur le fond de sapins.

Les branches du haut empêchent que le ciel ne “happe” le regard, focalisant l’attention sur la rencontre des deux arbres les plus clairs. C’est d’ailleurs cette image qui m’a motivé à retourner sur les lieux une semaine plus tard beaucoup plus tôt, au lever du jour, pour profiter d’une lumière plus douce. Les températures étaient aussi beaucoup plus clémentes.

Grâce à ce regard ultérieur, à la maison sur un écran plus grand, mon oeil était bien plus incisif lors de cette autre visite. Ainsi, dans cette photo, la perspective est meilleure et est accentuée grâce aux reflets des troncs. Pour renforcer le côté cristallin de la fine couche de glace, j’ai augmenté la profondeur de champs en combinant deux clichés : une mise au point proche et l’autre lointaine.

J’espère pouvoir un jour visiter cet endroit lorsque la brume ajoutera son effet. Assurément un coin beau et prometteur, sans parler des variations saisonnières. A suivre…

Que faire quand on ne sait pas quoi photographier?

Vous avez envie de sortir, mais la lumière semble quelconque, vous ne savez pas quel type de cliché vous avez envie de prendre et n’êtes pas sûr de vouloir passer des heures à repérer le sujet idéal? Pourquoi ne pas prendre avec soi un appareil photo et voir ce qu’il en sera…

Dans ces moments, un zoom polyvalent — avec une large plage de focales — est idéal. Nul besoin de changer d’objectif et vous pourrez aviser sur le moment que ce soit un paysage, un plan rapproché, p.ex. un portrait, ou un animal. Outre l’avantage de la souplesse, vous pourrez aussi réagir plus vite ainsi.

Héron cendré à une vingtaine de mètres, 240mm, f6.3, 1/250, 200 iso, sans trépied.

Mon zoom, un Sony 24-240mm ouvert entre f3.5 et 6.3, est parfait avec ses 780g plus que raisonnables et sa stabilisation interne. Malgré les imperfections optiques — contraste et diffraction en bord de champ — intrinsèques aux zooms aussi compacts, la qualité d’image est correcte. Un trépied reste toutefois un complément utile, selon les conditions de lumière. L’un dans l’autre le gain de ce genre d’objectif est très intéressant comme l’illustre très bien Nigel Danson dans sa vidéo (en anglais).

Dans mon cas, après une bonne marche, arrivé à l’embouchure d’une rivière, un héron occupé à chasser m’a incité à faire quelques photos. La brume et l’éclairage à contre-jour m’ont transmis le reste d’inspiration nécessaire pour en retirer quelques jolis souvenirs.

Cormoran se séchant les ailes sur un banc de sable face aux Alpes, 240mm (recadré), f9, 1/320, 100iso.
Héron cendré sur fond des Voirons, 240mm (recadré), f8, 1/250, 100iso.

La sortie s’est révélée suffisamment inspirante pour me motiver à réitérer ce genre de balade sans but précis alors que le thermomètre flirtait alors avec les -10°C. Plutôt concluant! Plus de détails prochainement…

La météo influence-t-elle la qualité des photos de produit ?

Si le temps joue un rôle primordial dans la photographie de paysage, la photographie de produits en intérieur semble moins sujette aux aléas de la météo. A moins que… Pour obtenir un cliché aux conditions parfaitement maîtrisées, un éclairage artificiel — spots, diffuseurs, pièce sombre, écrans, etc. — est de mise. Si votre but est plutôt de rendre une atmosphère “naturelle”, la lumière du jour pourra se révéler une précieuse alliée.

En pleine journée, si la pièce est baignée de lumière directe, les ombres compliquent rapidement la composition d’un cliché. L’idéal est alors de réaliser la prise de vue dans une pièce avec une fenêtre donnant au nord — la lumière y sera beaucoup plus uniforme — ou lors d’une journée nuageuse qui créera une lumière très diffuse et douce. Le matin ou le soir, tout comme en photographie extérieure, la lumière changera sensiblement l’atmosphère de votre photographie.

La lumière naturelle en plein jour lors d’une journée nuageuse adoucit les couleurs vives.

La lumière du jour provenant d’une fenêtre peut aussi être utilisée de façon créative sur un plan horizontal.

Les lignes verticales du sol accentuent le renversement de perspective et la lumière venant “d’en haut” conforte l’œil dans cette idée.

Parfois la météo se montrent encore plus généreuse et, en plus d’un diffuseur, vous offre carrément un filtre coloré pour réaliser vos clichés! C’était le cas aujourd’hui avec un ciel couvert et saturé en poussières du Sahara, provoquant une atmosphère apocalyptique à l’extérieur…. et à l’intérieur!

Vitre maculée de sable laissé par quelques gouttes de pluie éparses et lumière de tempête de sable.

Pour photographier ces tablettes de chocolat aux emballages sobres et élégants, la lumière allait suffire pour les mettre en valeur simplement. Une table en bois pour donner de la texture et contraster avec le produit, une boîte en bois pour les surélever et donner de la profondeur de champs et voilà!

L’ombre des tablettes en bas de l’image est volontairement présente pour ajouter au “mouvement” vertical du bois et souligner la lumière très diffuse tombant depuis le haut. La diagonale de haut en bas suit ce mouvement, tout en guidant le regard vers les produits.

Certes, la chance était de mise, mais cela confirme que, tout comme à l’extérieur, savoir profiter des conditions peut être un réel avantage pour créer une composition plus intéressante. Ouvrez l’œil.

Comment tirer le meilleur de la météo (même capricieuse) en astrophoto?

Si une belle lumière permet de faire de belles photo en général, l’astrophotographie est encore plus exigeante lorsqu’il s’agit de météo. Un nuage au mauvais endroit et tous vos efforts — voyage, matériel, préparation — tombent à l’eau. Les éclipses de soleil en sont le parfait exemple. Dès lors, comment tirer parti des conditions météorologiques? Les trois maîtres-mots sont : patience, rapidité et créativité.

Mon objectif était d’observer, et si possible d’immortaliser, la conjonction entre Jupiter et Saturne prévue pour le 21 décembre 2020. Pour l’observer, un horizon sud-ouest et une paire de jumelle suffisent — même si une lunette aurait assuré un spectacle aux premières loges, les deux planètes devant être dans un mouchoir de poche le 21. Un peu plus tôt, le 9 décembre, les deux planètes sont déjà proches et le ciel dégagé permet une répétition.

Jupiter, à droite, et Saturne, à gauche (24-240@94mm, f/5.6, 1s, iso 2500)

Sans vent, même les lunes de Jupiter sont discernables à cette focale. Un voile de nuages distant apporte un peu de profondeur de champ et les silhouettes des arbres éclairés constituent un bon premier plan. Les jours passent et la météo semble définitivement ne pas vouloir s’améliorer. Les rares jours où le ciel se dégage, les nuages s’amoncellent dans la direction précise des planètes lorsque le soleil se couche… Le 21 décembre passe carrément sous la pluie. Le 22, j’aperçois furtivement durant quelques secondes le couple pudique dans une minuscule trouée entre les nuages. C’est toujours ça.

Finalement, c’est le 25 décembre, en guise de cadeau de Noël, que les deux planètes daignent se montrer à nouveau. Basses sur l’horizon, elles ne laissent que peu de temps pour se laisser observer et photographier. Le fort vent ôte tout espoir d’images piquées laissant voir les lunes joviennes.

Peu avant que les planètes ne se cachent derrière un sapin (24-240@66, f/5, 1s, iso 1250)

La patience m’a permis de quand même observer un peu du phénomène. Me tenant prêt, j’ai pu réagir rapidement pour faire ces clichés — mêmes quelconques, c’est mieux que de ne rien avoir — et finalement en faisant avec les conditions du moment, j’ai opté pour un plan plus large pour éviter de voir les effets de la turbulence, tout en accentuant le rapprochement apparent des deux astres et illustrant les difficultés (nuages, horizon). Des clichés qui n’entreront pas dans les annales, mais m’auront quand même appris à être plus efficace et me laissent un bon souvenir malgré les conditions.

Pourquoi et comment choisir sa focale pour un cliché ?

Que ce soit pour acheter un objectif, préparer son sac ou faire une photo particulière, la question du choix de l’objectif se pose très vite en photographie. En dehors des questions de budget, de poids, d’usages prévus, l’impact du choix de la focale — que l’objectif soit un zoom ou un fixe — est avant tout esthétique. Une considération à laquelle je ne réfléchis jamais assez. La preuve en image.

Voulant sortir avec peu de matériel pour faire des clichés en forêt, j’ai opté pour un 50mm et un 14mm, laissant de côté le zoom 24-240. Travailler avec des focales fixes est un bon exercice pour se forcer à trouver un meilleur cadrage en se déplaçant ne serait-ce que pour s’approcher ou s’éloigner du sujet. Grâce au jour tombant, l’absence de vent dans le vallon et à l’aide du trépied, je souhaitais faire des temps de pose longs (quelques secondes) pour souligner le contraste entre la rivière bouillonnante et la forêt figée avec l’arrivée de l’hiver.

Vue au 50mm à f/8 et pose de 5 secondes.

L’avantage du cadrage plus serré est de mettre plus d’emphase sur le mouvement de l’eau, de donner plus de détails dans les branchages, en particulier le trio de bouleaux. Le fait de ne pas dévoiler plus de l’environnement ajoute aussi une part de secret sur le cours de la rivière. L’atmosphère est plutôt intimiste.

Vue au 14mm (recadré à 18-20) à f/11 et pose de 10 secondes.

Cette vue plus large complique le cadrage, le pont s’intégrant difficilement en tant que premier plan, il faut l’utiliser comme ligne directrice, qui souligne la trajectoire de la rivière. Le lien est complété par le fait que la deuxième chute rejoint la passerelle. L’ajout de cette ligne forte permet aussi de simplifier un peu une composition assez complexe prise depuis ce point de vue surplombant la scène. L’histoire du cliché est celle d’une promenade en forêt, bien différente du premier cadrage.

Dans l’idéal, il aurait fallu se situer plus près de l’eau avec le 14 mm — impossible dans ce cas sans finir à l’eau — pour ajouter un premier plan et/ou créer un meilleur lien entre les deux chutes d’eau. Un cliché à 24mm aurait peut-être été plus facile, mais probablement moins intéressant. De la contrainte naît la créativité, d’autant que la nuit tombante laissait d emoins en moins de temps pour tester d’autres configurations. A tester à nouveau.

Comment faire au mieux lorsque l’on oublie son matériel photographique ?

Dans la campagne vaudoise, les conditions sont idéales ce samedi matin de fin novembre pour de la photographie en forêt : la brume diffuse une lumière d’automne magnifique et les couleurs sont encore belles. Après une bonne marche pour repérer quelques spots, je prépare le trépied, puis l’appareil et là, pas de carte mémoire. La tuile. Assez de batteries et les objectifs nécessaires, mais rien pour immortaliser la scène !

Combien de fois les conditions n’étaient-elles pas parfaite, mais le matériel prêt. L’inverse est d’autant plus rageant. Que faire ? Au mieux. Le téléphone portable permet de garder quelques souvenirs malgré tout, les coins à revoir une autre fois sont notés et, surtout, je profite. La sortie en vaut quand même la peine.

Grâce aux excellentes conditions, même l’appareil du smartphone permet d’obtenir un assez bon résultat.

Une seule photo pour une matinée passée dehors, ce n’est pas beaucoup. Mais les bons souvenirs sont là. Et le chien semble avoir apprécié les 14 kilomètres de marche — probablement bien plus pour lui, vu ses allers-retours.

Que lui-faut-il d’autre pour être heureux ?

En plus de toujours garder une carte mémoire de secours dans le sac, la morale est de faire au mieux : sans dénigrer le téléphone portable et en profitant de lever le nez pour soi et non seulement en pensant à un cadrage. Aussi simple qu’évident et pourtant…