Que faire quand on ne sait pas quoi photographier?

Vous avez envie de sortir, mais la lumière semble quelconque, vous ne savez pas quel type de cliché vous avez envie de prendre et n’êtes pas sûr de vouloir passer des heures à repérer le sujet idéal? Pourquoi ne pas prendre avec soi un appareil photo et voir ce qu’il en sera…

Dans ces moments, un zoom polyvalent — avec une large plage de focales — est idéal. Nul besoin de changer d’objectif et vous pourrez aviser sur le moment que ce soit un paysage, un plan rapproché, p.ex. un portrait, ou un animal. Outre l’avantage de la souplesse, vous pourrez aussi réagir plus vite ainsi.

Héron cendré à une vingtaine de mètres, 240mm, f6.3, 1/250, 200 iso, sans trépied.

Mon zoom, un Sony 24-240mm ouvert entre f3.5 et 6.3, est parfait avec ses 780g plus que raisonnables et sa stabilisation interne. Malgré les imperfections optiques — contraste et diffraction en bord de champ — intrinsèques aux zooms aussi compacts, la qualité d’image est correcte. Un trépied reste toutefois un complément utile, selon les conditions de lumière. L’un dans l’autre le gain de ce genre d’objectif est très intéressant comme l’illustre très bien Nigel Danson dans sa vidéo (en anglais).

Dans mon cas, après une bonne marche, arrivé à l’embouchure d’une rivière, un héron occupé à chasser m’a incité à faire quelques photos. La brume et l’éclairage à contre-jour m’ont transmis le reste d’inspiration nécessaire pour en retirer quelques jolis souvenirs.

Cormoran se séchant les ailes sur un banc de sable face aux Alpes, 240mm (recadré), f9, 1/320, 100iso.
Héron cendré sur fond des Voirons, 240mm (recadré), f8, 1/250, 100iso.

La sortie s’est révélée suffisamment inspirante pour me motiver à réitérer ce genre de balade sans but précis alors que le thermomètre flirtait alors avec les -10°C. Plutôt concluant! Plus de détails prochainement…