Comment faire au mieux lorsque l’on oublie son matériel photographique ?

Dans la campagne vaudoise, les conditions sont idéales ce samedi matin de fin novembre pour de la photographie en forêt : la brume diffuse une lumière d’automne magnifique et les couleurs sont encore belles. Après une bonne marche pour repérer quelques spots, je prépare le trépied, puis l’appareil et là, pas de carte mémoire. La tuile. Assez de batteries et les objectifs nécessaires, mais rien pour immortaliser la scène !

Combien de fois les conditions n’étaient-elles pas parfaite, mais le matériel prêt. L’inverse est d’autant plus rageant. Que faire ? Au mieux. Le téléphone portable permet de garder quelques souvenirs malgré tout, les coins à revoir une autre fois sont notés et, surtout, je profite. La sortie en vaut quand même la peine.

Grâce aux excellentes conditions, même l’appareil du smartphone permet d’obtenir un assez bon résultat.

Une seule photo pour une matinée passée dehors, ce n’est pas beaucoup. Mais les bons souvenirs sont là. Et le chien semble avoir apprécié les 14 kilomètres de marche — probablement bien plus pour lui, vu ses allers-retours.

Que lui-faut-il d’autre pour être heureux ?

En plus de toujours garder une carte mémoire de secours dans le sac, la morale est de faire au mieux : sans dénigrer le téléphone portable et en profitant de lever le nez pour soi et non seulement en pensant à un cadrage. Aussi simple qu’évident et pourtant…